Sans rendez-vous aucun
Ils se rencontrèrent sur le chemin
De la destinée
Et, en moins d'une année
Il l'aima très fort et l'épousa.
L'air frivole de la gamine, l'amusa
D'abord, avant de le séduire
Il en fut de même de son sourire
Et de son regard.
Tout se passa dans les règles de l'art.
Ils vécurent heureux deux décades;
Les jours, comme les chutes d'une cascade,
S'envolèrent rapidement.
Un an, deux, dix et vingt ans...
Mais,entre les humains, l'amour jamais ne dure
On en jouit un temps, puis survient la rupture.
Pour nos amoureux, ce fut un pénible cas.
L'argent, sur l'amour, ayant pris le pas,
La gamine, une fois grande, perdit la boussole
L'argent et le luxe la rendirent folle.
Sa démence d'un genre bien particulier,
Visait l'époux qu'elle décida de piller et de tuer.
Elle réalisa le premier manche
En s'emparant de sa fortune, tranche par tranche.
Mais ce n'était pas assez,
Car il fallait de mari, se débarrasser
Pour profiter paisiblement de la fortune
Et pourquoi pas, vivre une nouvelle lune !
Je comprends ton chagrin d'amour
Layla, et mesure ta douleur.
Tu as aimé, Hassen, un jour
Avec passion et chaleur
Une chaleur bien tunisienne
Un peu gréco-romaine, un peu brésilienne.
J'ai senti le feu de tes larmes
Et écouté tes soupirs
Mais je n'avais, pour te secourir,
Ni le pouvoir ni les armes.
Ta souffrance m' a ému
Comme toi, autrefois, je l'ai vécue
L'amour est une sensation terrible,
Certes belle, mais combien pénible
Quand l'être aimé reste indifférent
A nos paroles et sentiments.
Labyrinthe est son coeur
Toile d'araignée est son amour,
Et moi...
Comme un papillon, emporté par la tempète,
Un peu frivole et un peu bête,
Je suis tombé, les ailes brisées,
Dans ce piège de toile tissé
Où m'attendait Dame Araignée,
Dressée, à l'entrée comme une sorcière,
Les cheveux ébouriffés
Et les chélicères
De venin bien truffées,
Toujours assoiffée
Et très " hospitalière "...
Oh! Créatures humaines,
Sans coeur et sans âme,
Ayez pitié
Et arrêtez votre regard
Au moins une fois,
Sur ces êtres malheureux,
Affamés et sans abri,
Qui vous regardent vivre
De loin....
Léger et éphémère
Comme l'arôme d'une rose
En été,
Ton amour s'est vite altéré
Pour se perdre dans l'air.
Le vent chaud de l'Est
A-t-il flétri ton éclat
Et terni ta splendeur ?
Pourquoi jolie rose
Pourquoi, avant l'heure
Perdre tes pétales
Et épuiser ton arôme ?
D e ma rose.
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