Je comprends ton chagrin d'amour
Layla, et mesure ta douleur.
Tu as aimé, Hassen, un jour
Avec passion et chaleur
Une chaleur bien tunisienne
Un peu gréco-romaine, un peu brésilienne.
J'ai senti le feu de tes larmes
Et écouté tes soupirs
Mais je n'avais, pour te secourir,
Ni le pouvoir ni les armes.
Ta souffrance m' a ému
Comme toi, autrefois, je l'ai vécue
L'amour est une sensation terrible,
Certes belle, mais combien pénible
Quand l'être aimé reste indifférent
A nos paroles et sentiments.