A l'ombre du vieil olivier
Sur la rive gauche de l'oued Rdom,
Là, où le fqih Ba Al venait prier,
Simo rencontrait la jolie Ftom
Tous les vendredis de la semaine.
Ils avaient quinze et treize ans à peine.
Ils parlaient très peu
Mais étaient là,toujours, tous les deux,
A se regarder sans cesse et à sourire,
Sans jamais savoir quoi se dire.
Et vint ce jour fatal où le père
De Ftom, de retour du Haut Rhin
Ramena, avec lui, la fille et la mère.
Resté seul,avec son chagrin,
Simo a continué, toutes les semaines,
A se rendre sous le vieil olivier,
En solitaire, pour chanter sa peine,
Avec, à la main, une fleur de laurier,
Fleur qu'il cueillait sur les bords du Rdom
Pour l'offrir à Ttom.
Il ne reste plus de cette citadelle
Que quelques vieilles murailles
De terre et de pierrailles
A moitié détruites,
Par des siècles en fuite.
Cité romaine, autrefois, pleine de vie,
Aujourd'hui peuplée de fourmies
Actives dans leur République...
De ce vieux fief sur l'Atlantique
Il ne subsiste presque plus de traces
Les hommes meurent et le temps passe;
Et pourtant, en ces mêmes lieux
Des gens, à la recherche d'autres cieux,
Etaient venus de loin, pour vivre,
Bravant tous les dangers, pour survivre...
Aujourd'hui, enfants de Tanger
Vous qui vivez encore là,
Qu'y-a-t-il pour vous de changé
Sur cette même terre,
Tinjis ou Tanger ?
Vous végétez dans l'ignorance et la misère.
Seules peut-etre les fourmies
Ont profité d'un peu de démocratie
Et de la civilsation des Romains
Qui, tout en étant à Tingis, vivaient à ROME.
Je ne reconnaîs qu'une seule force
Celle qui n' a point pour symbole
Le volume des biceps ou du torse,
Ou encore les milliards que l'on vole.
La force c'est le respecr de la loi,
C'est le pouvoir du pardon et de la foi
C'est la pureté de l'âme
Qui empêche l'homme d'être infâme,
D'être ingrat,de tricher, et de mentir.
La force, c'est de pouvoir céder sans fléchir,
De savoir garder les pieds sur terre
Et de ne pas croire aux seules armes de guerre...
Contempler la mer et les cieux
C'est admirer l'oeuvre de Dieu,
Le Grand Créateur de ce monde,
Et de notre planète ronde,
Cette terre où s'exila jadis
Adam, chassé du Paradis.
Non accablé par cet abîme,
Où Dieu le jeta pour son crime,
L'homme continue de fauter
Sans rougir ni rien regretter.
Contempler, rêver...c'est également prier,
Sans,pour cela, gesticuler ni crier!
L'Amour de Dieu est dans l'âme
Et de Dieu, tout notre être se réclame.
Mais aimer Dieu, c'est ne pas faillir
Reconnaître ses fautes et se repentir.
Aimer Dieu, c'est respecter les principes
Que les Livres Saints nous dctent,
Et que nous violons tous les jours.
Décidons donc, sans détour,
De faire avec Dieu UN PACTE
A savoir qu'avant la prière...LES ACTES.
En ce monde de terreur et de déboires
De haine et de défiance
On ne sait plus qui croire
Ni à qui faire confiance.
Ton ami d'enfance
Peut un jour, sans le regretter
Te ruiner sans hésiter.
Ton conjoint, compagnon de la vie
Risque de te fausser compagnie
Et chercher même...à t'empoisonner.
Pendant ce temps, là-haut, dans le ciel,
Dieu regarde l'homme agir
Sans réagir...
Il voit toutes les atrocités de la guerre
Il voit ceux qui tuent et mutilent
Des enfants sous les yeux de leurs mères;
Il voit les injustices de la vie civile,
Où le droit se tait, dès que l'argent circule.
Dieu, nous dit-on,détient un registre
Où Il enregistre
Nos actes et nos paroles;
Il connaît chacun de nous, sage ou frivole,
Honnête ou malfaiteur
Mais préfère attendre la dernière heure
Pour sévir...
Nous Lui demandons d'agir
D'abord et surtout...ICI-BAS.
Marquer de son empreinte, le temps qui s'en va
Punir les coupables
Et tous les responsables
Qui ont fait couler les larmes
De pauvres gens, sans armes
Et éclater leurs soupirs.
Nous voulons, avant de mourir,
Voir tous les criminels.... souffrir
Par pitié, pour les faibles, MANIFESTE-TOI !
Oh! Dieu le Grand, tu es leur JUSTICE et leur LOI.
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