Les yeux ouverts,
Mais absent, comme dans un rêve,
Il a marché dans la nuit
Une nuit sombre et sans étoiles.
L'ardeur et l'éclat de son amour
Palliaient la chaleur
Et la lumieur du jour.
Sincère et même un peu jobard,
Il a marché, marché
Tout droit vers l'Enfer
Il a couru derrière elle,
Le coeur envolé et l'esprit ailleurs.
Il a couru sans se retourner
Et sans se poser de question,
Subjugué par des yeux de velours
Et la douce hypocrisie d'un discours
Dans mon coeur, je cultive et entretiens encor
Le doux souvenir d'une inoubliable image,
Image d'une idylle écrite en lettres d'or,
Dans le livre d'amour aux merveilleuses pages.
Certes, les grands amours ne durent pas longtemps,
Comme tout ce qui est beau, ils n'ont qu'un moment.
Mais tu es toujours là toi, la colombe blanche
Près de moi, je te vois et entends ta voix franche.
L'éclat de ton amour et sa sincérité
N'ont de pareil, pour moi, que ta fidélité.
Tu as préféré partir loin, et changé de décor,
Porter ton charme aux bords de la Seine.
Que Paris t'enchante et soulage ta peine
L'espoir existe tant qu'on peut aimer encor
Ne pense plus à rien et mène bien ta vie
Profite de l'amour, il n'y a pas de survie...
Comme une brise des îles
En période de canicule,
Tu as adouci mes quarante ans
Par ta jeunesse et ton allant.
Ton souvenir encore vivant,
Dans mon coeur,aujourd'hui fragile
Et chancelant,
Me ranime par la fraîcheur de son arôme,
Un arôme
Qui fait partie de l'air que je respire,
Fait trembler mon corps et vibrer ma lyre.
Quel mauvais génie asservisseur
S'est emparé de ton être et de ton esprit,
Au printemps de ta vie?
D'où vient ce srtatus lugubre
Qui assombrit ton coeur et ton plumage,
Et nous prive de tes mélodies?
Qu'est devenue l'alouette d'autrefois,
Insouciante et pleine de gaîté ?
Telle une feuille sèche, prise dans le vent,
Tu continues obstinément à fuir de l'avant,
Bravant l'espace et le temps...
Ce vent violent t'a emportée dans sa furie,
Et dévié ton vol, loin de ta nichée.
Pauvre alouette, tes ailes sont trop fragiles
Pour supporter ton fou désir de liberté....
1. imperatrice le 24-04-2008 à 12:35:23 (site)
2. lolabreizh le 24-04-2008 à 17:09:17 (site)
Bienvenu... Magnifique texte... Amitié
Elle était pour lui
La lueur d'espoir
La rosée du matin
La splendeur de l'aurore
L'eau de rose
En été,
L'arôme du coeur,
L'ambre d'Oient...
Elle était tout simplement
L'être aimé
La Juliette des Temps Modernes
Roméo, dans un transport d'amour
Et un délice d'extase,
Mit tout bonnement
Et d'un seul trait de plume,
Toute sa fortune
Et toute sa destinée,
Entre les mains de sa bien-aimée.
Les beaux jours du printemps
Passèrent très vite,
Et les fleurs, fanées,
Perdirent leur arôme....
Notre colombe se métamorphosa
Divint subitement
Une guenon impitoyable.
A Roméo, tout troublé,
Et tout tremblant,
La guenon lança un regard dévorant,
Avant de disparaître dans la savane...
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